Le principe est surprenant, et on se demande si la construction sera durable, mais l'effet esthétique est certain, la structure du hangar étant habilement mise en valeur par un jeu d'éclairages multicolores.
A l'intérieur, le toit a été recouvert de tags. Mention spéciale pour le mobilier, en particulier pour les fauteuils faits de barils récupérés.
La spécialité de la maison, est, comme le nom du restaurant l'indique, le fari. Il s'agit d'un plat à base de haricot pilé (avis à tous les Coulibaly !) cuit à la vapeur dans des feuilles, et servi sous forme de boulettes. Il se mange avec une sauce aux oignons, et éventuellement de la viande et du piment. Au Faridrome, il est servi avec du poulet ou avec des brochettes.
L'émotion gustative n'est pas renversante, mais avec la sauce, ce n'est pas mauvais. Ce qui est certain, c'est que le fari cale son Coulibaly, et permet d'appréhender sereinement la perspective d'un long spectacle ou d'une soirée animée au Blonba.
Dans tous les cas, le décor original du Faridrome mérite bien que vous y fassiez une petite escale, ne serait-ce que pour boire un verre avant d'entrer dans la salle de spectacle.
Le Blonba se situe avenue de l'OUA, avant la Tour d'Afrique sur la gauche.
Budget :
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