mardi 1 novembre 2011

L'hôtel Salam

Je connais bien le Salam pour y avoir séjourné pendant quelques semaines à mon arrivée au Mali. On ne peut pas dire que ce fut une bonne introduction à la gastronomie bamakoise... Mieux vaut y aller pour la piscine que pour bien manger. 


Il n'est pas rare que les grands hôtels aux normes internationales proposent une restauration standardisée, et parfois décevante. L'Hôtel Azalaï Salam n'échappe pas malheureusement pas à cette fatalité.


Brochettes trop cuites et peu savoureuses, hamburgers servis avec un steack haché cuit à l'avance et réchauffé (horreur !), plats souvent servis froids, buffet du petit-déjeuner où les bacs de nourriture froide sont mis à tiédir lentement sur les bacs d'eau chaude censés simplement maintenir tout ça au chaud (bactéries, vous avez le champ libre)... Que des choses indignes d'un tel établissement.


Si vous y résidez, mieux vaut vous réfugier dans n'importe quelle gargote du quartier du Fleuve, d'autant que la célérité du service, et pire encore, du room service, est plus qu'aléatoire. Comment peut-on être aussi désorganisé ?


Aujourd'hui, je n'y retourne plus que pour y prendre un café de temps en temps avant d'aller travailler, parce que le personnel du bar est très sympa, et parce que l'expresso est bon. Il existe une formule petit-déjeuner au bar du lobby (et non au restau, malheureux !) : café-baguette à 3500 FCFA si mes souvenirs sont exacts.


Je profite de ce message pour vous faire part de quelques réflexions existentielles sur la "ligne" de mon blog...


J'ai reçu plusieurs messages et commentaires de lecteurs qui trouvent que je suis trop positive, et pas assez critique dans mes articles. En fait, même si j'ai déjà publié des messages avec une note négative (Hanoï, Terrasse, Rabelais, et aujourd'hui le Salam), je préfère pour l'instant me concentrer sur les lieux où l'on mange bien (c'est l'objectif du blog, "Bien manger" à Bamako). En effet, en ces temps difficiles pour la restauration bamakoise, je ne me ne sens pas vraiment légitime pour critiquer un pauvre gérant de maquis qui ne m'a rien demandé. En revanche, je n'hésiterai pas à publier quelques billets sur des restaurants vraiment chers qui se moquent du monde et du métier de cuisinier. Mais il reste tant de bonnes adresses et de bonnes initiatives à faire connaître... 

L'Hôtel Azalaï Salam est situé près de l'échangeur de la cité administrative. En venant de la BCEAO par le bord du fleuve, prendre à droite après le CICB, puis à droite à la sortie du virage. http://www.azalaihotels.com/hotel-salam/hotel-bamako.html 
Budget : 

1 commentaire:

  1. Chère Bienmangeuse,

    Merci encore une fois pour vos articles sur les restaurants de Bamako. Par ailleurs, je suis d'accord avec votre point de vue: présenter les restaurants simples et honnêtes pour les faire connaître (et les donner éventuellement quelques critiques constructives en passant) et exposer les restaurants chers qui se moquent du monde et du métier de cuisinier.

    Je regrette un peu que j'ai donné des commentaires avec votre article sur la cantine informelle du Ministère de l'Industrie. Je ne la connais pas encore mais j'admire ces personnes, en majorité femmes, qui préparent et offrent tous les jours des plats à des prix imbattables.

    Respectueusement,

    Kilasi.

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