samedi 8 octobre 2011

Le loft à Quinzambougou

Trouver de bons restaurants dans le triangle infernal (pour les papilles) Quinzambougou / Niaréla / Cité du Niger n'est pas une mince affaire. Le Loft, hôtel réputé mais aussi table de charme, est un endroit où on mange bien, convivial et sans trop de bruit. Un restaurant où aller avec... 

- des relations professionnelles : parce que le Rabelais et sa cuisine années 50, on en a fait le tour, et qu'une formule "du marché" bonne et efficace est proposée par le Loft tous les midis. Et comme le restaurant est calme et que les tables sont réparties en plusieurs salles en enfilade, vous pourrez parler boulot sans être ni entendu, ni dérangé. 

- votre mère / vos grands-parents : parce que la déco classique (moulures, éclairages indirects, tons sobres) plaira (aussi) aux plus anciens, qui découvriront par la même occasion qu'on peut utiliser des produits classiques et proposer une assiette moderne et créative. 



- un second- voire un third-date, car pour le first- c'est peut-être un peu trop cosy...

- un(e) ami(e) dépressif : le week-end, il y a toujours une bonne ambiance, chaleureuse, et en semaine, quand c'est plus calme, vous pourrez commander une assiette de tapas au bar et noyer son désespoir dans les gougères (et éventuellement un cocktail, pour les gros chagrins). Il est presque certain qu'il ou elle en ressortira réconforté(e).

- une bande d'amis, pour refaire le monde (ou le défaire) autour d'une belle table, d'un bon repas et d'une bonne bouteille de vin. Martine sait doser l'ambiance pour que vous passiez une bonne soirée. 

A signaler que malgré une réputation de table chic, la carte propose des prix tout à fait raisonnables, moins élevés par exemple qu'une simple brochette-alokos au Blabla. Alors pourquoi se priver ? 

Un peu d'histoire : savez-vous quelle est l'origine du nom Quinzambougou ? Il ne s'agit pas d'un mot bamanan, mais français : "quinze-ans" bougou. Le quartier a été loti dans les années 40 par Louveau, gouverneur et urbaniste, et les terrains donnés aux anciens combattants soudanais qui avaient servi pendant quinze ans dans l'armée. La plupart des bénéficiaires de cette opération n'avaient pas de ressources suffisantes pour construire, et ont vendu leurs parcelles à des citadins plus aisés. 

Le Loft est situé à Quinzambougou, avenue Achkabad, en face de CFAO. http://www.leloftdebamako.com/
Budget : 

18 commentaires:

  1. Une bonne table et une ambiance très sympa.

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  2. Cuisine recherchée et service impeccable.

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  3. Etablissement très bien tenu à l'atmosphère chic et feutrée.

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  4. Certainement le restaurant le plus en vue de Bamako,tant en matière de qualité de ses plats et son service mais aussi en matière d'atmosphère,de bien être et de plénitude.

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  5. Certainement le restaurant le plus en vue de Bamako,tant en matière de qualité de ses plats et son service mais aussi en matière d'atmosphère,de bien être et de plénitude.

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  6. La carte des tapas y est divine...

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  7. The ambiance is terrific - great atmosphere - very chic. Food is outstanding and mouthwatering. I also wanted to mention that when we were ordering, we were going to also order one more entree because I wanted to be sure the group had enough and the waiter told me it wouldn't be necessary. He was right, we had just about the right amount. I have never had a waiter talk me out of ordering something so I really appreciated this as it also saved us some FCFA. Very good service - and very good food. Would absolutely recommend it to anyone who was interested in French dining.

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  8. La dariole au chocolat mollet du loft,un pur délice...,entre autres!

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  9. Bonne ambiance,très bonne table et service au top.

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  10. Ambiance sympa et cuisine intéressante.

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  11. Alex Wachmeister16 janvier 2012 à 22:31

    La feuillantine de mérou au pinot noir vaut le détour.

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  12. Bel établissement ,bien tenu et service pro.

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  13. John Weintraub9 mars 2012 à 21:25

    Came from morila for their carefully prepared calf's head!!

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  14. Bonisseur de la Bath23 avril 2012 à 00:54

    J'ai eu le plaisir de découvrir cet endroit un vendredi 13 : manifestement, cette date là me porta chance à plus d'un titre et vais à n'en plus tarder vous exposer les multiples contentements qui ont émaillé cette soirée, percevant votre incommensurable désir de me lire.
    Le cadre : raffiné, sans ostentation et des peintures, pour qui sait apprécier, de qualité. Une lumière tamisée qui peut avoir l'avantage de masquer les affres du temps sur votre visage fatigué et de rendre invisibles les malacostracés russes d'avant la chute du mur qui roucoulent à la table voisine de la vôtre.
    le cocktail : .....démoniaque. Soyez prudent, son choix influe inéluctablement sur le déroulement de votre repas et la suite que vous souhaitez vouloir donner à votre carrière professionnelle (si tant est qu'après son ingestion, vous demeurez un être crédible aux yeux de vos coreligionnaires de bureau) ou à votre vie amoureuse (si vous devez rester maître de vos émotions devant la personne aimée partageant votre table).
    Le plat : d'inspiration thaï, je choisis le bœuf céleste. Comme son nom l'indique, il me transporta vers des sommets de plaisirs gustatifs. Même le riz parfumé à la coriandre offrait à mon palais une saveur raffinée que je n'aurais pas pu soupçonner à la vue de cette timbale. Le bœuf, tranché fin, légèrement caramélisé, fondait en bouche alors même qu'il était cuit à point. Divin, si je puis me permettre cette outrecuidante formulation pour l'athée que je suis.
    le dessert : un gratin de fraises maliennes......un goût de fraises des bois qui se mariait très bien avec le verre de rouge choisi (un bourgogne ?......je ne me rappelle plus.....les conséquences du cocktail certainement).
    La commensale : un raffinement exquis. Un charme vénéneux. Une intelligence ciselée. Mais ne cherchez pas, elle ne figure pas à la carte et est définitivement acquise à l'auteur de ces lignes. Obscurs contemplateurs du bonheur des autres, passez votre chemin !!!

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    1. Wwwooouuuuaaaaahhhhh!!!!!!ça c'est de la critique littéraire!

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    2. Emu par cette exclamation, je me suis surpris à regarder autour de moi, recherchant la provenance de ce bredouillis dithyrambique : peut-être m’aviez-vous observé et louiez mon corps de rêve, après avoir tant apprécié la maitrise de mon art scripturaire.
      Reprenant l’adage latin « Testis unus, Testis nullus » (Adage de jurisprudence qui s’emploie pour faire entendre que le témoignage d’un seul ne suffit pas pour établir en justice la vérité d’un fait – A ne pas confondre avec la variante dorcellienne : « Testis cullus, testis nullus » qui s’emploie pour traduire un grand moment de solitude chez les bonobos civilisés après un coït lamentablement loupé), je ne peux que vous inviter à pénétrer ce lieu et vous forger votre propre opinion.

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  15. Malgré les évenements qui secouent le Mali,Le Loft reste combattif avec une carte toujours aussi variée.
    C'est souvent dans les périodes difficiles que seuls les meilleurs restent la tête hors de l'eau.
    Courage Le Loft et Bonne chance au Mali!

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