lundi 31 octobre 2011

Un magret sous la tonnelle

La Tonnelle (autrefois Le Floyd) est un bar de nuit, doté d'une piste de danse, d'un billard et d'un coin restaurant. Et, ô surprise, dans une ambiance très africaine, la carte réserve quelques surprises aux amateurs de cuisine européenne. 

En entrant dans ce bar-restaurant d'Hippodrome, rien ne laisse présager que des incontournables de la cuisine française traditionnelle figurent au menu. Ambiance de bar de nuit, néons clignotants, musique ivoirienne ou d'autres pays côtiers... 


Ah si ! Un indice : une vitrine exposant des maquettes d'avions, plutôt inhabituel dans les restaurants de la place.

L'étau se resserre lorsque vous ouvrez la carte, et que vous découvrez que le chef propose, parmi un large choix : 1/ du magret de canard et 2/ en accompagnement, des pommes de terre sautées aux cèpes. Diantre ! Mais on est dans Le bonheur est dans le pré ! (Avec sa phrase culte : "c'est pas gras le confit !")

Et là, c'est le doute. Vous vous dites : existe-t-il des canards-bicyclette, comme les poulets ? Ledit canard sera-t-il surcuit, comme mes brochettes de boeuf de ce midi ? Seront-ce vraiment des cèpes, et non des champis locaux un peu bizarres ? Vous hésitez, vous tergiversez, vous vous dites que vous auriez peut-être meilleur jeu de choisir de classiques brochettes de capitaine avec des frites. C'est qu'il n'y a rien de pire qu'une déception après avoir espéré goûter un plat plein de souvenirs... 

Et bien non, rassurez-vous, vous pouvez y aller : la viande est bonne, importée d'Europe, et si vous la demandez rosée, on devrait vous la servir rosée. Les cèpes sont des cèpes, et les patates sont cuites et assaisonnées comme il faut. 


Pour parfaire l'ambiance landaise, il ne manque plus que la musique de bandas, et, pourquoi pas, l'irruption d'une vachette sur la piste. Et éventuellement, il faut l'avouer, un service plus professionnel, et un peu plus chaleureux.  

En dehors des magrets (je ne voudrais pas que le stock soit trop rapidement épuisé...), il faut aussi faire mention des filets de poisson servis avec une sauce beurre blanc, rare à Bamako mais indispensable en cas de nostalgie de repas de famille 100% pur beurre. Et les autres plats que j'ai pu goûter (brochettes notamment) s'en sortent très bien. 

Bref, un endroit qui gagne à être connu. Je n'ai pas encore testé, mais La Tonnelle organise des apéros-tapas musicaux de temps en temps. 

Pour trouver la Tonnelle, remonter la rue du Blabla vers le nord, tourner à gauche tout en haut, juste avant que le goudron se transforme en latérite, dans l'avenue Nelson Mandela. Le restaurant est environ 400 m plus loin sur la gauche, après La Bodega et avant le rond-point. 
Budget : 

lundi 24 octobre 2011

Le Byblos : attention les yeux !


Sur son site web, le Byblos se présente comme "le plus bel endroit de toute la sous-région". Bon, sur ce point, vous vous ferez votre idée…  Mais ce qui ne fait aucun doute, c'est que derrière un décor en carton-pâte plutôt sujet à controverse, le restaurant situé à l'étage, en mezzanine au-dessus de la discothèque, propose une cuisine libanaise généreuse et authentique.


L'imaginaire collectif autour de la ville de Byblos, qui est aujourd'hui une jolie ville côtière du Liban (Jbeil), est fait de vin coulant des amphores et de douceur méditerranéenne. 

Rien de tel à première vue au Byblos de Bamako. Situé au bord de la route de Koulikoro, cet immense complexe comprenant une discothèque, un espace billard, un bowling et deux restaurants présente un décor pour le moins… original, inhabituel, voire inspiré. 

Murs et plafonds sont peints de fresques hautes en couleur (ciels nuageux, paysages pittoresques...) ou imitant le marbre. Des colonnes monumentales coiffées de chapiteaux d'inspiration corinthienne citizen-kane-esque soutiennent un plafond recouvert de miroirs. 

Vue d'ensemble : colonne de "marbre", chapiteau néo-corinthien et plafond en miroir


Le DJ dispense son homélie musicale sur l'immense piste de danse depuis une chaire au décor directement inspiré de celui des chars romains. 

Le DJ en sa chaire
Bref, n'oubliez pas vos lunettes de soleil, vous allez en prendre plein les yeux.

Mais il serait dommage de s'arrêter à la réserve que peut au premier abord inspirer cet environnement surprenant. En réalité, le restaurant situé au 1er étage vaut la peine d'être découvert, car il est sans doute le meilleur restaurant libanais de Bamako.

Il propose un mezze, qui pour un prix raisonnable vous permet de goûter à de nombreuses spécialités du pays du cèdre : mtabal, houmous, labné, kebbeh, fallafel… Tout y est, bien préparé et plein de saveurs, accompagné d'une assiette de légumes frais et vinaigrés et d'une bouteille d'huile d'olive. 

Les quantités sont généreuses : bien malin qui terminera son mezze.



Le service est professionnel et attentif, voire trop : les serveurs sont un peu trop présents quand le restaurant est peu rempli, intervenant à chaque fois que vous buvez une gorgée ou arrivez vers la fin d'un plat (j'en profite pour dénoncer officiellement la présence dans l'équipe d'un sadique adepte de la cryogénisation des clients, qui refuse d'éteindre les climatiseurs alors que vous bleuissez lentement dessous).

Mais en dehors de cela, le Byblos reste une adresse de référence pour les amateurs de cuisine libanaise, la douceur du mezze partagé faisant presque oublier ce décor renversant... 

Le Byblos se situe sur la route de Koulikoro, près de La Fourmi. Compter 12 000 F par personne pour un mezze. Contact : 75 55 57 44. 
Budget : 

mercredi 19 octobre 2011

Un scoop, de l'injera et de la musique...

Si vous passez souvent dans la rue du Sukhothai et du Café du fleuve, vous avez peut-être remarqué un chantier, déjà ancien, qui laisse paraître depuis plusieurs semaines une belle paillote en devanture, et des poignées de porte en forme de couronne.

J'ai fait plusieurs tentatives d'enquête auprès des ouvriers du chantiers, en obtenant à chaque fois une réponse différente... Restaurant espagnol ? Restaurant éthiopien ? En tous cas vraiment on ne sait pas ?

Mais aujourd'hui, une source confidentielle et à protéger m'a confirmé que c'était bien de la cuisine éthiopienne que l'on pourrait bientôt déguster dans ce restaurant, dont l'aspect extérieur est une belle promesse.

On ne connaît pas encore la date d'ouverture, qui était initialement fixée au 15 septembre, mais la simple idée d'avoir la certitude de pouvoir bientôt manger de l'injera, galette de millet fermentée, du wet, et, qui sait, boire de la fameuse St George Beer, donne envie de danser... Pour fêter ça, écoutons un peu de Mulatu Astatqé !



Allez, bamakois, un peu de patience, ce bijou de l'éthio-jazz vaut bien quelques minutes de chargement via vos connections internet supersoniques...

vendredi 14 octobre 2011

Widjila à l'African Grill

C'est assez difficile de trouver des plats du Nord bien cuisinés à Bamako. Quelques restaurants et gargotes tenus par des ressortissants des régions du Nord préparent ponctuellement des spécialités locales, mais il faut les connaître... Si vous êtes amateur, ou simplement curieux, sachez que l'African Grill, le restaurant du Musée National, propose un excellent widjila chaque jeudi et dimanche midi. 




Le widjila est un plat originaire de Tombouctou, constitué de boules de pain cuites à la vapeur dans un couscoussier, que l'on mange avec de la viande préparée dans une sauce contenant, notamment, de la tomate et des épices. Il y a plusieurs façons de le préparer, avec ou sans dattes, et avec une large palette dans le choix des épices.

Celui qui est servi à l'African Grill le jeudi et le dimanche est délicieux. La sauce, préparée avec de l'agneau et 1/2 oeuf dur, est bien épaisse et très parfumée, contenant notamment de la cannelle.

Le principe, un rien régressif, est de détacher des morceaux des boules de pain pour les tremper dans la sauce.

 

Ce rendez-vous bi-hebdomadaire avec la gastronomie tombouctienne est aussi l'occasion de découvrir l'African Grill, excellente adresse par ailleurs : le décor est moderne, design, avec quelques touches de cuir rappelant l'artisanat touareg. Vous avez le choix entre une terrasse couverte, ouverte sur la cour du musée, et une salle climatisée plus petite. Le service est de qualité.

La carte change chaque jour, et propose au moins un plat africain, ainsi que des grillades (qui ne sont pas la spécialité du chef pour ce que j'ai pu en juger...) et des plats européens.

En dehors du widjila, deux douceurs sont à signaler : le jus de baobab, servi mélangé avec du lait, un délice, et la gaufre au chocolat (au Nutella en fait...), qui ne vaut peut-être pas celles qui peuvent être dégustées sur la plage à Trouville ou à Ostende, mais qui se défend bien tout de même.



En deux mots, l'African Grill est une vraie bonne adresse, où l'on peut déguster des plats africains dans un cadre moderne et agréable, pour des prix très raisonnables compte tenu de la qualité des prestations. Un conseil, n'arrivez pas trop tard les jours de widjila, ou il n'y en aura plus pour vous !

L'African Grill est situé dans la cour du Musée, au Parc National. Tél. : 20 21 86 80

Budget : 

lundi 10 octobre 2011

L'Hôtel Mandé

Dans les années 80, les coopérants en mission à Bamako allaient prendre le vert le week-end à l'Hôtel Mandé, qui était alors situé en dehors de la ville. Aujourd'hui, l'urbanisation a rattrapé et même dépassé l'île sur laquelle est maintenant construite la Cité du Niger. Mais l'Hôtel est toujours là, et, avec lui, sa splendide terrasse. 




Or cette terrasse est le principal atout de l'Hôtel Mandé : construite sur le fleuve, elle vous permet de profiter d'une vue exceptionnelle sur le Niger. Au pied de l'hôtel se situe un point d'amarrage pour les pirogues qui font la traversée du fleuve. La vision de ces embarcations fendant lentement et silencieusement les flots est tout simplement féerique, notamment en fin d'après-midi, dans la lumière déclinante. 


Bon, en revanche, soyons honnêtes, le Mandé n'est pas une grande table. La nourriture y est habituellement correcte, mais les prix sont élevés, alors que les plats ne sont ni recherchés, ni parfaitement préparés. Le service, lui, est agréable et attentif.



Malgré tout, le cadre vaut le déplacement. En fait, la meilleure façon de découvrir le Mandé est de venir un peu avant le coucher du soleil, pour y prendre un verre. Certains soirs, un groupe y joue des airs traditionnels et modernes jusqu'en fin de soirée. 

Le Mandé est situé au bout de la Cité du Niger (Cité 1). En venant du rond-point des chasseurs, prendre la direction de la Cité, et tourner à droite environ 200 m après le pont, au niveau du "Fauchon de Bamako", puis toujours tout droit jusqu'au fleuve. 

Budget : 

samedi 8 octobre 2011

Le loft à Quinzambougou

Trouver de bons restaurants dans le triangle infernal (pour les papilles) Quinzambougou / Niaréla / Cité du Niger n'est pas une mince affaire. Le Loft, hôtel réputé mais aussi table de charme, est un endroit où on mange bien, convivial et sans trop de bruit. Un restaurant où aller avec... 

- des relations professionnelles : parce que le Rabelais et sa cuisine années 50, on en a fait le tour, et qu'une formule "du marché" bonne et efficace est proposée par le Loft tous les midis. Et comme le restaurant est calme et que les tables sont réparties en plusieurs salles en enfilade, vous pourrez parler boulot sans être ni entendu, ni dérangé. 

- votre mère / vos grands-parents : parce que la déco classique (moulures, éclairages indirects, tons sobres) plaira (aussi) aux plus anciens, qui découvriront par la même occasion qu'on peut utiliser des produits classiques et proposer une assiette moderne et créative. 



- un second- voire un third-date, car pour le first- c'est peut-être un peu trop cosy...

- un(e) ami(e) dépressif : le week-end, il y a toujours une bonne ambiance, chaleureuse, et en semaine, quand c'est plus calme, vous pourrez commander une assiette de tapas au bar et noyer son désespoir dans les gougères (et éventuellement un cocktail, pour les gros chagrins). Il est presque certain qu'il ou elle en ressortira réconforté(e).

- une bande d'amis, pour refaire le monde (ou le défaire) autour d'une belle table, d'un bon repas et d'une bonne bouteille de vin. Martine sait doser l'ambiance pour que vous passiez une bonne soirée. 

A signaler que malgré une réputation de table chic, la carte propose des prix tout à fait raisonnables, moins élevés par exemple qu'une simple brochette-alokos au Blabla. Alors pourquoi se priver ? 

Un peu d'histoire : savez-vous quelle est l'origine du nom Quinzambougou ? Il ne s'agit pas d'un mot bamanan, mais français : "quinze-ans" bougou. Le quartier a été loti dans les années 40 par Louveau, gouverneur et urbaniste, et les terrains donnés aux anciens combattants soudanais qui avaient servi pendant quinze ans dans l'armée. La plupart des bénéficiaires de cette opération n'avaient pas de ressources suffisantes pour construire, et ont vendu leurs parcelles à des citadins plus aisés. 

Le Loft est situé à Quinzambougou, avenue Achkabad, en face de CFAO. http://www.leloftdebamako.com/
Budget : 

vendredi 7 octobre 2011

Nouvelle carte chez Momo

Ca faisait bien longtemps qu'il en parlait, qu'il la fignolait, qu'il nous faisait saliver... Ca y est, après plusieurs semaines de suspens, Momo a enfin sorti sa nouvelle carte, au Patio de l'Institut Français.


Une carte, et aussi un planning détaillé de plats du jour sur 4 semaines (carbonade flamande, lotte à l'américaine...). Malheureusement, les prix ont légèrement augmenté (compter aujourd'hui 4000 FCFA pour une salade).

Bien que je sois une habituée du Patio, je n'ai pas encore pu tester beaucoup de nouveautés, d'autant que je reste fidèle à certains plats qui figuraient déjà sur l'ancienne carte (dont le capitaine en papillote). Mais j'avoue être devenue une aficionada de la salade de boeuf à la thaïlandaise (coriandre, sésame...), qui me rappelle de loin un de mes plats préférés, introuvable à Bamako : le laap, plat laotien fait notamment de viande de boeuf, de porc ou de canard, de coriandre et de jus de citron.

Autre nouveauté au Patio, un concert, tous les mercredis soir, du groupe de salsa qui joue aussi au Tempo en fin de semaine (donc forcément excellent).

mercredi 5 octobre 2011

Le Comme chez soi : le brunch

Je vous avais déjà parlé du Comme chez soi (voir mon billet du 8 août dernier). Mais jusqu'ici, je n'en avais testé que la version nocturne. Le brunch qu'il propose le samedi et le dimanche midi m'a permis d'en apprécier les qualités diurnes... 


La carte du brunch propose plusieurs salades et assiettes composées, des boissons chaudes et froides, et une belle sélection de desserts.

Les présentations et saveurs proposées sont raffinées, l'ambiance est calme et agréable, et permet de profiter pleinement du superbe cadre. La paillotte, installée sur le toit de la villa, bénéficie d'une clarté douce, idéale pour un réveil progressif le dimanche midi...


En revanche, j'ai été un peu déçue par le shrimp-burger. L'idée est bonne, un tantinet régressive, mais la friture des crevettes n'ajoute rien en termes de goût - au contraire - et cela rend le plat trop gras pour un brunch, où on a surtout envie de manger sain et frais. J'aurais préféré qu'elles aient été revenues à la poëlle, avec des épices et aromates teintées "US".

Mais au total, l'expérience "brunch" s'est avérée plutôt positive. Les très longs délais de service dont plusieurs personnes m'avaient parlé semblent avoir été résolus. Au contraire, le personnel (que l'on peut par ailleurs féliciter pour le transport incessant de lourds plateaux du rez-de-chaussée à la paillotte...) est agréable et bien formé.  

Petit point technique sur la vie du blog, je viens de casser mon appareil photo, il y aura donc sans doute une baisse dans le rythme des publications pendant quelque temps, en attendant que je trouve le moyen d'en faire venir un ici !

samedi 1 octobre 2011

Le Komoguel, escale chinoise sur la rive droite



Savez-vous où est allé dîner le Président chinois lorsqu'il est venu au Mali en 2009 (visite au cours de laquelle il a posé la 1ère pierre du pont qui vient d'être inauguré) ? Il a choisi le restaurant préféré de la communauté chinoise du Mali, le Komoguel. 

Un nom qui ne sonne certes pas très "Empire du milieu", puisque Komoguel est le nom de la grande mosquée de Mopti. Pourtant, le restaurant, lui, est bien chinois.

Le décor, assez classique, n'est pas sans quelques représentations de pivoines hautes en couleur et lustres dans le plus pur style "Great Wall" (voir mon billet du 11 septembre dernier). Outre la principale salle de restaurant et la cour intérieure, des petits salons privés sont à la disposition de la clientèle, essentiellement chinoise (de même que le personnel), mais aussi malienne.

Mais le clou du dépaysement reste la carte. Si vous savez lire le chinois, vous n'aurez sans doute pas de difficulté à comprendre ce que l'on vous propose, mais si ce n'est pas le cas, vous devrez vous contenter de la traduction littérale proposée, qui est assez approximative, souvent incompréhensible, voire carrément désopilante.

Qui a envie de choisir un plat intitulé "cocotte de grosse grenouille" ou "boeuf à l'eau sale" ? Pas vous ? Alors optez pour "l'auriculanum sur palque" et les "filaments de porc"... A moins que vous ne soyez écossais et nostalgique du haggis : dans ce cas, commandez un "gros intestin cuit"...

Mais ce serait dommage de s'arrêter à cette légère barrière linguistique, car le Komoguel propose de très bon plats, qui franchissent allègrement la barrière gustative. La meilleure solution est sans doute de laisser la serveuse vous conseiller, ou, mieux, de vous inspirer ce qu'ont choisi vos voisins, et de commander plusieurs plats à partager. Voilà ce que cette technique a pu donner :


Il s'agissait de porc revenu avec de la ciboule et des arachides, bien assaisonné et assez savoureux. Nous avions aussi commandé les "crevettes sur palque", bonnes aussi, même si la palque en question était plus un élément décoratif qu'un mode de cuisson. Le tout accompagné de l'incontournable Tsingtao, qui change un peu de la Castel.

Au total, un premier essai concluant, qui donne envie de revenir tester d'autres plats "à l'aveugle"... Je n'ai goûté que des plats classiques, mais il y a certainement plein de bonnes choses à découvrir.

Le seul bémol, c'est la familiarité des deux serveurs, qui ont l'air de ne pas être contents d'être là et ne se privent pas de le manifester... Heureusement, l'éclatant sourire de la serveuse en chef chinoise vous fait rapidement oublier ce désagrément.

Pour vous rendre au Komoguel, avancer sur l'avenue de l'OUA en direction de la tour d'Afrique, et prendre le 1er goudron à gauche après la gare routière, presque en face de l'ancienne cité des coopérants. Le restaurant est environ 400 m plus loin sur la gauche, en face de Bittar Imprimerie, on ne peut pas le manquer (panneau lumineux en chinois sur le toit).
Budget :